Une fois de plus, 5 influenceurs reçoivent un avertissement du VRM

Une fois de plus, 5 influenceurs reçoivent un avertissement du VRM

1 décembre 2023

Deux personnalités connues et trois influenceurs ont reçu un avertissement du Vlaamse Regulator voor de Media (VRM) parce que leurs posts commerciaux ne sont pas reconnaissables comme de la publicité en tant que telle. Ce qui est remarquable, c'est que le VRM ne reconnaît que le mot "publicité" au début du message comme étant "clairement reconnaissable en tant que tel". Le VRM condamne également les influenceurs qui ont coché la case "partenariat rémunéré" et qui ont mentionné "publicité" plus loin dans le message (et donc pas au début du message). D'autres mots tels que "gifted" et "ad" sont également considérés comme insuffisants.

Le VRM impose des exigences plus strictes que le décret sur les médias

L'influenceur Younes Idrissi, qui a reçu un avertissement du VRM, a soutenu à juste titre que le VRM impose des exigences plus strictes que le décret sur les médias. Le VRM le nie. Nous lisons dans le décret sur les médias (article 53) que "les communications commerciales et les messages d'intérêt général doivent être facilement reconnaissables en tant que tels". Cependant, nous ne lisons pas que le mot "gifted" ne définirait pas clairement la nature du partenariat. Nous ne lisons pas non plus dans le décret sur les médias que l'influenceur est obligé de cocher la case "partenariat rémunéré". Pourtant, le protocole des créateurs de contenu du VRM impose précisément ces éléments. Même s'il n'y a pas de paiement, il faut indiquer qu'il y a un paiement.

Le législateur exige de l'influenceur qu'il soit transparent en matière de communication commerciale. En tant qu'association sectoriel, nous pensons que la clarté sur la nature de la relation entre l'influenceur et la marque permet de mettre en pratique cette transparence. S'il s'agit d'un cadeau, d'un placement de produit, d'un parrainage ou d'une publicité, il devrait être possible de l'indiquer en tant que tel.

Le VRM est-il discriminatoire à l'égard du marketing d'influence ?

Sur le site du VRM, on apprend la différence entre la publicité, le sponsoring et le placement de produit. Pour la radio et la télévision, cette distinction nécessite une désignation distincte et des règles spécifiques s'appliquent. Pour le marketing d'influence, cette distinction ne s'applique pas et tout entre dans la catégorie de la publicité. En outre, il ne suffit pas que la publicité soit indiquée, il faut aussi cocher "partenariat rémunéré" et la marque doit être étiquetée. La question se pose de savoir s'il n'y a pas ici deux poids deux mesures par rapport à un domaine.

Demande de consultation

La FeWeb et les influenceurs, créateurs de contenu et agences affiliés demandent une discussion sur le Content Creators Protocol du VRM et sur leur interprétation de l'article 53 du décret sur les médias.

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